Zuco 103, 10/06/2005, le Cabaret Sauvage.
Pour fêter l'année du Brésil
et l'arrivée des beaux jours il y a deux solutions, soit
faire son choix parmi les innombrables compiles qui remplissent
ces jours-ci les bacs des disquaires, soit se rendre au Cabaret
Sauvage pour le concert de Zuco 103. Pour ma part j'ai choisi
la seconde formule pour une soirée pleine de soleil.
Après un groupe néerlandais de jungle
venu chauffer la salle de ses beats agrémentant des projections
de films plutôt curieuses, Zuco 103 est enfin arrivé
mettre le feu à cette sympathique salle de concerts. Pendant
que le groupe joue les premières notes, la chanteuse brésilienne
Lilian Vieira vêtue d'une robe en l'honneur des Pays Bas
et de ses moulins rentre aussitôt dans le show, elle lance
l'ensemble des spectateurs dans une grande samba électronique,
l'ambiance est chaude et dansante suivant le rythme des musiciens.
La chanteuse est généreuse et sait mettre de l'ambiance.
Les six artistes enchaînent les compositions
sans trêve jusqu'à ce qu'un petit personnage fasse
son apparition sur le côté de la scène ; c'est
Monsieur Lee " Scratch " Perry qui vient, comme sur
le dernier album, poser son parlé si particulier sur les
chansons de Zuco. La chanteuse lui laisse le premier plan tout
en chantant avec lui. Le vieux chanteur Jamaïcain, couvert
de son éternelle casquette, poursuit cette ambiance de
fête et il est vrai que cette rencontre du Brésil,
de la Jamaïque et de l'électro a de quoi en faire
trémousser plus d'un. Le public danse sans retenue d'un
bout à l'autre du chapiteau, on pourrait se croire dans
une rue de Rio de Janeiro lors du célèbre carnaval.
Au bout de deux heures, dont un rappel que la
chanteuse dédie à l'organisateur de la soirée,
le groupe quitte la scène en nous ayant auparavant remercié
d'être si bien rentré dans le jeu et d'avoir pleinement
participé à cette fête.
Merci à Zuco 103 pour cette délicieuse
soirée de printemps, Paris a changé de continent
le temps d'un concert.
Nathalie.
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