C'est encore au label Telescopic que l'on doit ce disque inclassable.
On a beaucoup lu (et écrit ) sur ce premier (vrai) disque
de la jeune néo-zélandaise au timbre inimitable
qu'elle était une nouvelle Kate Bush, que son physique
évoquait Sinead O'Connor ou que sa voix aurait pu être
celle de Laurie Anderson ?
Ce qui est sûr c'est que sa voix est bien unique et que
si son jeu de piano fait penser à Kate Bush c'est bien
de Keith Jarret qu'elle est fan.
Les textes bien accrochés dans le quotidien sont écartelés,
la musique, également, laisse de la place au vent, aux
respirations et aux plaintes. Le chant est un grondement intérieur,
une magie qui sert admirablement des compositions sobres et intéressantes.
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plus sur Sophie Moleta.
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