Après la vague néo métal qui vient de déferler
dans nos contrées, on aurait pu s'attendre à un
énième groupe de ce genre. Neni ! Voici enfin quelque
chose d'autre. Cette innovation, nous la devons à Vex Red,
qui nous propose un premier album nommé Start with a strong
and persistant desire.
Avant même que cet album nous soit livré est sorti
un maxi nommé Itch qui, il faut bien l'avouer, a mis l'eau
à la bouche à bon nombre de ses possesseurs.
En nous proposant un rock metal sombre et inquiétant,
où se mêle émotion et désespoir, Vex
Red s'inscrit dans la lignée de monstres du genre tels
que Pearl Jam et Silverchair (groupes dont l'influence est indéniable).
Combo a l'esprit particulièrement torturé, Vex
Red nous fait entrer dans une musique à la fois envoûtante
et malsaine, mélodique et pourtant énervée;
comme si un groupe de rock gothique se tournait vers une sensibilité
inimaginable. Le résultat est bien évidemment très
original.
Dès The Closest, on se retrouve enfermé dans un
tunnel ayant pour unique sortie l'écoute des onze chansons.
Si votre esprit ne fait plus qu'un avec les Can't Smile, Untitled
ou encore Bully Me faisant office de lumière guide, alors
vous atteindrez l'ultime passage : Vert, concluant ce premier
génie maléfique de Vex Red. Sinon, c'est l'errance
garantie, et jamais vous n'en ressortirez
Alors que le rock britannique se cherchait depuis la grande épopée
Beatles, Vex Red s'impose comme un dangereux concurrent capable
de contrer l'invasion métal américaine.
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