Premier effort réel en solo depuis près de 10 ans,
Robert Plant s'intéresse de très près à
la musique West Coat de " l'été de l'amour
" (l'été 66/67).
Il a tout d'abord tourné avec un groupe appelé
Pryor of Brion avec un petit arrêt à la Cigale en
novembre 2000 sans rien avoir à vendre. Quelques disques
non-officiels témoignent de cette série de concerts.
Pendant ce temps là, Jimmy tournait aux USA et projetait
de venir en Europe aux fins de nous faire partager les fruit de
sa collaboration avec les Black Crows (hélas ! faute d'un
dos en piteux état, cela ne put se concrétiser).
Dreamland est un album de reprises de l'époque 66/67
et Robert y apporte sa touche personnelle si particulière
que l'on en arriverait presque à oublier l'original (pour
certains morceaux comme Hey Joe qui est en fait un traditionnel
auquel il ajoute un côté dramatique).
Entouré encore une fois de "petits jeunes" tels
que Porl Thompson (ex-Cure qui fit partie de l'expérience
"No quarter" et d'une partie de la tournée qui
suivit), Justin Adams (Jah Wobble), Clive Deamer (Portishead)
et enfin John Bagott (Portishead, Massive Attack).
C'est ainsi que l'on y retrouve Song to the siren et Everyboby
wants you de Tim Buckley, One more cup of coffee du grand Zim,
Morning dew de Tim Rose ou bien Darkness, darkness des Youngblood
ainsi qu'une composition originale : Red dress.
Ceux qui s'attendent à ce qu'il se paraphrase ou se répète
en seront pour leur frais; c'est vraiment un nouvel album avec
un son très fort et un Robert en super forme. A noter que
seule la version anglaise de Dreamland comporte un titre supplémentaire
Dirt in a hole.
Superbe, à écouter en attendant sa venue en France.
Cet été, il devait faire la première partie
des Who aux USA mais la brutale disparition de John Entwhisle
à la veille de cette tournée a peut-être remis
en cause les projets.
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