Après Erik Truffaz, Julien Lourau, Nils Petter Molvaer
et autre Bugge Wesseltoft (tous chroniqués sur votre site
favori)
pour ne citer qu'eux, voici venu Nojazz, une formation
parisienne qui s'adonne à son tour à l'électro-jazz
à la mode.
Le hic est que malgré la présence de Teo Macero
à la production, ce projet ambitieux n'atteint pas les
sommets que l'on pouvait espérer.
Les cinq protagonistes de ce projet (Philippe Balatier aux claviers
et samples, Nicolas Folmier à la trompette, DJ Mike Chekli
aux platines, Philippe Sellam aux saxophones, Pascal Reva aux
percussions plus un invité : Mangu, le rappeur américain)
jouent une musique certes bien ficelée mais à qui
il manque ce groove indéfinissable et indispensable qu'une
telle musique se doit de donner à l'auditeur.
L'ensemble sonne comme un produit terriblement marketing , fabriqué
à coup d'électro, de jazz, de hip hop et autres
fusions savantes
Seuls semblent tirer leurs épingles du jeu les deux souffleurs
Dommage !
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