La journée a été dure, vous rentrez du boulot complètement vidés
et vous avez besoin d'un petit remontant, inutile de vous servir
un verre ou d'avaler un décontractant : une platine laser et Silent
witness suffisent.
Le mode d'emploi est beaucoup plus simple et les effets sont
garantis, et ce dès les premiers accords de Innerself.
Privilégiant le spleen langoureux aux guitares rageuses, la musique
d'Overhead est littéralement sublimée par le chant aérien et parfaitement
maîtrisé par Nicolas Leroux : à la croisée des leaders de Radiohead
et Coldplay.
Animés par des refrains à la fois simples et imparables : As
stolen, les titres s'enchaînent dans une quiétude digne du meilleur
de Sade : Waterproof. Les guitares savent aussi se faire entendre
quand il le faut mais sans en faire trop : Monkeys for the people.
Arrivé aux derniers accords de Letter to a friend, on comprend
que l'on vient de savourer une véritable perle et que la french
touch ne se limite pas qu'à la musique électronique.
Un grand merci à Overhead pour ce délicieux voyage imaginaire...
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