Quelques mois après la sortie de Swing
et le carton qui s'ensuivit, Robbie décidemment
boulimique prolonge à grands renforts de livres son contrat
le liant à EMI (qui vire ses artistes non rentables quitte
à payer de lourds dédits comme pour Mariah Carey
par exemple, tout comme une partie de son personnel) et quelques
mois plus tard sort cet album : Escapology.
Ecrit et composé en très grande partie par le Robbie
lui-même et son vieux complice G. Chambers (qui fait aussi
office de guitariste au sein du groupe, il sonne typiquement "
British "...) semblant indiquer que le marché américain
était pour lui le cadet de ses soucis et qu'il soignait
pour l'instant ses fans européens et anglais en particulier.
Tel un enfant gâté, il aborde (sans fioriture) des
sujets aussi variés que sa grand-mère (Nan's song)
ou ses relations tumultueuses avec ses petites amies comme la
Spice Geri. Les ballades comme Love somebody sont un vrai régal
et le disque fourmille de tubes évidents.
Avec aux manettes le producteur de Kylie et enregistré
à Los Angeles, il démontre en 14 titres de quoi
est capable Robbie en cette fin 2002.
Que de chemin parcouru en si peu de temps !
Attention ce disque n'est pas lisible sur un ordinateur.
En
savoir plus sur Robbie Williams.
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