Avec Diamonds on the inside on s'apercoit du chemin parcouru
par Ben Harper depuis Welcome to the cruel world son premier disque
sorti en 1994. Après cinq magnifiques albums, dont le splendide
Live
from Mars, ce roi de la slide guitar (qui ne quitte jamais
sa vintage Weissenborg 1920) a su se faire une place à
part dans le show-biz sans y laisser son âme.
Pour se faire connaître et s'imposer rien de tel que de
tourner et de créer un noyau de fans qui grandit au fil
du temps pour devenir au fil des ans une véritable marée
humaine (encore une fois le live en est une parfaite illustration).
Ses racines restent profondément ancrées dans le
rock, le folk et le blues (n'a-t-on pas dit qu'il devait être
un croisement entre Jimi Hendrix, Woodie Guthrie et Bob Marley
?).
Album de la sérénité, Diamonds on the inside,
est le plus abouti de ses opus. Il est acompagné par ses
fidèles Innocent Criminals (sans David Leach ni Dean Butterworth
: percussions et batterie), et produit par l'artiste lui-même.
Il nous assène en 14 morceaux l'état de son mental
: il ne renie rien de ses valeurs, la plus évidente étant
la sincérité.
On y retrouve au gré des titres de l'accordéon,
du mélotron, les 10 chanteurs du Ladysmith Black Mambazo
En somme du reggae, du blues, de la country, du rock et beaucoup
d'émotion sont regroupés dans ce petit bijou. A
se procurer de toute urgence.
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