Laccordeoniste français René Sopa a trois
mérites et il est bon de les souligner !
Le premier est d'oser choisir le piano à bretelles
comme étendard de sa passion pour le jazz. Sur les traces
de son professeur Lucien Galliano (le père de Richard)
ou dAstor Piazzola qui lui souhaitent une belle carrière,
le félicitant au passage pour la modernité de son
style et son feeling. Avouons quil y a pire comme texte
dencouragement pour un enregistrement.
Le second mérite est sa superbe collaboration hors normes
avec le jeune violoniste belge Alexandre Cavalière. Leurs
interprétations de musique manouche, de grands classiques
du jazz et de tout ce qui swingue sont absolument emballantes
dans une symbiose parfaite. Laccordéon répond
au violon lun mettant lautre en valeur.
Enfin la troisième qualité, et la liste nest
pas exhaustive, est de nous proposer son premier album intitulé
Sandunga. accompagné par saxophone, guitares, basse et
percussion, René Sopa dévoile une véritable
carte de visite de son savoir-faire. Doigté, virtuosité,
volupté, de grandes qualités dinterprète
et dauteur-compositeur.
Des mélodies jazz, des ballades, et même parfois
une petite touche de musette qui nest pas pour déplaire.
Une belle entrée dans le monde du jazz. Sandunga, un album
à découvrir et René Sopa, un nom à
retenir.
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