Après avoir sorti pas moins de quatre albums, dont les
très bons The day the sun went out (1997) et After the
eulogy (2000), Boy Sets Fire nous revient avec un petit nouveau,
Tomorrow comes today, qui s'impose comme le cinquième élément
d'une discographie déjà bien fournie !
Dès la première écoute, on ressent la violence
et la précision du son d'une efficacité incroyable.
On se dit : " Mince ! C'est vraiment bon ". Pourtant,
quand on regarde bien, on sent que Boy Sets Fire tourne en rond,
et n'arrive pas à sortir d'un cercle dans lequel il s'est
enfermé tout seul, le temps d'un album, ce qui n'était
pas de mise dans les anciens.
Parmi les 13 chansons quelques unes, dont Last year's next, Full
Color Guilt, Bathory's sainthood, Dying on principle, Release
the dogs ou encore White wedding dress, sont vraiment emballantes,
et c'est le moins que l'on puisse dire : tout est réuni
dans ces titres pour faire de vrais tubes. D'où vient le
problème, alors ? Du manque incroyable d'originalité
: Tomorrow comes today se rapproche inexorablement de la scène
métal-punky pour ados actuelle, et si certains seront ravis
de se dire " ouais, c'est super, un nouveau groupe de néo
", d'autres se rongeront les ongles en attendant un album
qui sorte du lot.
Alors que les fans de la première heure seront en majorité
déçus (c'était mieux avant, diront-ils),
Tomorrow comes today peut s'avérer être une bonne
entrée en matière pour les novices, qui devraient
se précipiter rapidement sur le reste de la discographie
de Boy Sets Fire. On leur souhaite !
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