Jay Gordon a toujours été un très grand
fan de Rory Gallagher et de Johnny Winter qui ont profondément
influencé sur jeu de guitare, il en est de même de
son grand copain Albert King dont il a ouvert de nombreux concerts.
Cette album retrouve une certaine rage de jouer que l'on pouvait
croire à tout jamais oubliée.
Il dédie son disque à tous les bikers, desperados,
hors la loi et autres "guitar guerillos" qui en ont
ras le bol de la musique aseptisée. Il marque le grand
retour d'une musique énergique, directe, avec un blues
rock boogie qui a des tripes et dont il a écrit la totalité
des titres avant de se faire accompagner en studio par un bassiste
et un batteur, sans autre artifice que le plaisir communicatif
de jouer.
Son jeu de guitare se compose de gros riffs, de chorus enragés
et de quelques parties de slide guitar dont il saupoudre généreusement
ses morceaux. Il conclut son disque par un live de plus de 17
minutes : The sky is crying où l'on sent bien toute l'énergie
que dépense Jay sur scène.
Jay Gordon, c'est une double dose de vitamine C sous forme de
disque. A consommer sans modération.
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