Cet enregistrement se veut la rencontre unique entre une jazz-woman
et le plus célèbre violon du monde : "il cannone",
le Guarneri de Nicolo Paganini.
Pour la petite histoire, à sa mort en 1840 Paganini légua
à la ville de Gênes son célèbre violon.
Conservé en parfait état par la municipalité,
il fait depuis l'objet de fortes convoitises auprès de
grands musiciens des quatre coins du globe.
Suite à une invitation exceptionnelle de la ville de Gênes,
Regina Carter eut l'occasion en décembre 2001 de jouer
sur le précieux Guarneri. Après cette expérience,
la violoniste de Détroit décida d'enregistrer en
novembre 2002 lors d'une session de trois jours avec cet inestimable
instrument.
Avec un répertoire à mi-chemin entre jazz et classique,
Paganini : After a dream nous donne à entendre des oeuvres
de Maurice Ravel (Pavane pour une infante défunte), Gabriel
Fauré (Pavane, Après un rêve), Claude Debussy
(Rêverie) mais aussi d'autres pièces plus modernes
de Luiz Bonfa (Black orpheus), Ennio Morricone (Cinema paradiso),
Astor Piazzolla (Oblivion). A celles-ci s'ajoutent deux compositions
originales, une du pianiste Werner "vana" Gierig et
une autre de Regina Carter.
L'ensemble s'écoute sans réel plaisir tant les
arrangements semblent ratés ou déplacés.
Au final, ce qui aurait du être une oeuvre de toute beauté
s'avère être un album raté.
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