Pour son premier album chez Verve (le 19ème de sa discographie),
après de nombreuses années passées chez Warner
(son premier disque date de 1975), David Sanborn a choisi de travailler
avec le producteur Stewart Levine (Simply Red, The Crusaders
)
qui apporte dans ses bagages un groove funky que l'on trouve sur
plusieurs des titres, limite pop smooth jazz.
Si le répertoire comprend des reprises allant de Tequila
à Isn't she lovely de Stevie Wonder, le saxophoniste a
écrit pour la circonstance trois nouveaux titres qui trouvent
leur place en fin de disque, comme la ballade Little flower, fortement
inspirée par Wayne Shorter.
Comme de nombreux jazzmen de son rang, ce nouvel album après
trois années de pause depuis Inside en 1999, a été
l'occasion de retrouver de " vieux copains de route",
c'est le cas de Christina McBride, Russell Malone, Don Alias,
Steve Gadd
qui ont trouvé un peu de leur précieux
temps pour venir accompagner David en studio.
Time again n'apporte rien de très nouveau, si ce n'est
un jazz funky et pop pour grand public où David expose
ses qualités d'improvisateur et qu'il s'assoit derrière
le piano pour quatre titres.
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