Steely Dan fait partie des mastodontes de la pop américaine
qui a marqué les années 70/80 avec une série
d'albums vendus à plusieurs millions d'exemplaires dont
les plus connus sont Aja (1977) puis Gaucho (1980). Derrière
ce nom dont Larry Carlton nous expliqua la
réelle signification se cache deux musiciens, producteurs
particulièrement doués : Walter Becker (le barbu)
à la guitare et à la basse et Donald Fagen aux claviers
ainsi qu'au chant qui ont su créer un son reconnaissable
dès les premières notes, même sur les projets
en solo de Donald comme le colossal The nightfly en 1982 dont
I.G.Y fut un énorme tube mondial.
Il y a trois ans, Steely Dan revint au premier plan grâce
à l'album Two
against nature , couronné par 4 grammy dont celui du
disque de l'année ainsi qu'avec un DVD
en concert (ayant le même nom) et fut l'occasion d'une importante
tournée qui une fois de plus oublia la France.
Fidèles à eux mêmes, Becker et Fagen reviennent
dans les bacs avec ce nouvel album qui ne dénote en rien
de la qualité de leur discographie, la magie entre les
deux hommes passe toujours aussi bien. Dès The last mall
on retrouve cette pop toujours aussi bien produite et la voix
inimitable et chaleureuse de Donald.
Neuf chansons enregistrées en live dans un studio new
yorkais avec des musiciens comme Keith Carlock, Ted Backer
des cuivres et des choristes charmeuses (Cindy Mizelle, Catherine
Russel) qui font rayonner les compositions comme Blues beach,
Green book, Everything must go
On regrettera juste que les deux hommes n'aient pas mis quelques
titres en plus afin de prolonger le plaisir. Steely Dan reste
fidèle à lui même pour le plaisir de ses nombreux
fans.
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