Né de la rencontre de membres de diverses formations obscures,
Superbutt nous débarque d'un pays beaucoup plus connu pour
sa scène death et grind que pour ses groupes de neo metal
: la Hongrie.
Géographiquement proche des racines arméniennes
de System Of A Down, Superbutt n'en est musicalement pas très
éloigné. Oeuvrant dans un metal à la fois
rythmiquement lourd et intense, le chant de Voros Andras emprunte
par instant les délires lyriques d'un Serj Tankian : Losing
my way tout en développant son propre style grâce
notamment aux combinaisons chant lead et choeurs.
Rythmiquement bien en place, le combo nous assène des
titres puissants Denied, Kneeling in the corner, dont le jeu de
basse slappée confère à l'ensemble de l'album
un groove indiscutable.
Même s'il faut bien reconnaître que certains titres
manquent quelque peu d'originalité, 2 Minutes for roughing
reste néanmoins un album très efficace qui est plutôt
encourageant pour la suite à condition que Superbutt parvienne
à développer sa propre personnalité.
|