The rise of brutality : un nom predestiné pour un come-back
fracassant (et le mot est faible). Digne successeur de Perseverance,
qui avait détérioré il y a quelques temps
de nombreuses oreilles, The rise of brutality terrasse tout sur
son passage, et s'installe au panthéon des albums de hardcore.
C'est carré et sans détournement : pas de contours,
pas d'influences " multiples ", pas de sensibilité,
Hatebreed déteste toujours autant nos oreilles, et nous,
on en redemande. Comble de la violence, dès les premiers
riffs, on a envie de se retrouver au beau milieu d'un bon pogo
bien méchant, histoire de s'exciter un peu et de faire
mal au voisin (comme quoi, les émotions, ça se communique).
Ici, au moins, on ne vous prend pas en traitre, en vous faisant
mijoter au fur et à mesure des chansons : tout est brut
et efficace, à l'image de Straight to your face, Live for
this, Doomsayer ou encore de This is now. Hatebreed est clair
sur ses objectifs : défoncer les murs de votre chambre.
Donc à tous ceux qui viennent chercher chez Hatebreed
du mélodieux ou du lyrique, vous vous êtes trompés
de porte; et les portes, chez Hatebreed, on ne les ouvre pas,
on les enfonce ! Bestialement beau, The rise of brutality est
à recommander à tous les amateurs du style.
|