Ce bluesman des temps modernes est parvenu depuis plusieurs années
à nous séduire grâce à ses disques
qui ne ressemblent à aucune autre production ainsi qu'à
sa manière de chanter et de parler en même temps.
Avec ce Woman in the white house, il reste toujours à
mi chemin entre J.L. Hooker et Lou Reed avec 10 titres qu'il a
écrit et composé dont il joue les guitares, les
claviers et les basses. L'autre principal musicien est Jerry Peterson
(Dave Ellingson, Billy Vera
) qui joue les cuivres, programme
les boucles de batterie et les arrangements.
Gashouse Dave, en tant qu'ancien étudiant en lettres,
écrit toujours des textes plein de force d'ailleurs pour
vous donner une idée de sa prose la traduction en français
de The studebaker figure dans le livret. Les guitares tiennent
une place prépondérante aussi bien sur les titres
acoustiques comme Final issue que des compositions plus électriques
telles que It Mattered at the time et l'agréable ballade
: Mom and pop blues.
On sent derrière cet artiste une importante culture musicale
dont ce disque est un bon reflet, celui-ci devrait séduire
tous ceux qui aiment le blues sortant des sentiers battus.
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