Figure emblématique de la scène thrash/death metal
française ayant émergéà la fin des
80's, Loudblast avait décidé en 1999 de mettre un
terme à une carrière longue de presque 15 années.
C'est ainsi que libéré de ses fonctions de frontman,
Stéphane Buriez a pu se concentrer pleinement sur la production
d'une multitude de prétendants (Black Bomb A, NoFlag...)
ainsi que sur son nouveau projet : Clearcut.
Néanmoins le bruit courait depuis plusieurs mois que le
monstre Loudblast risquait de revoir le jour même si une
incertitude demeurait en ce qui concerne le second guitariste,
Nicolas Leclercq ayant décliné l'offre de ses ex-compagnons
de riffs.
L'élu n'est autre qu'Alex Colin-Tocquaine, guitariste
que l'on ne présente plus puisqu'il a démarré
la carrière d'Agressor en même temps que Loudblast.
C'est ainsi que nous arrive un Planet pandemonium qui semble vouloir
remettre les pendules à l'heure.
En effet, démarrant en trombe avec un Bow down à
la rythmique thrash, Planet pandemonium est un condensé
de toutes les expériences de chacun : The serpent's circle
est très proche de Clearcut, Mindless mankind est plus
orienté vers un style qu'affectionne Alex (le brutal death)
alors que bien évidemment la patte Loudblast est toujours
bien présente : The descent, Words of vanity.
Produit et mixé par Stéphane Buriez, cet album
bénéficie d'un son à la fois compact et puissant
doté d'une double grosse caisse massive.
Même si les fans inconditionnels ne retrouveront pas autant
de futurs classiques que sur Cross the threshold ou Disincarnate,
Planet pandemonium reste néanmoins un très bon album
que ces derniers se doivent d'acquérir.
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plus sur Loudblast.
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