Feist mène sa graine de star sur des projets différents
depuis une dizaine dannées. Que ce soit pour un duo
sur les albums dAlbin de la Simone et Jane Birkin ou en
première partie des Ramones avec son groupe punk rock dès
son adolescence, cette canadienne est partout. Elle a même
porté ses yeux et sa voix pour les churs au fameux
: Teaches of Peaches.
Depuis deux ans elle sest trouvée un pendant masculin
que dautres femmes chérissent (Dani par exemple),
cest Gonzales dit Gonzo pour les intimes. Par pudeur, elle
sest souvent contentée de lombre jusquà
larrivée de ce Let it die qui va assurément
la mettre en pleine lumière.
Ses chansons sont au delà de la mode. Elle surfe au dessus
de toutes ces possibilités bassement matérielles,
son originalité cest le son et laccent porté
sur la "non-branchitude". Alors quon aurait pu
craindre de léléctro à gogo, lauditeur
peut agréablement se perdre sur cette étoile aux
mille facettes et mille directions.
On entend tour à tour de la guitare électrique
puis du clavier à lancienne, ses propres compositions
sur cinq titres puis des chansons aussi différentes quune
reprise de Ron Sexsmith pour filer vers les Bee Gees ou la ballade
Now at last, qui clos majestueusement lalbum. Le matériel
quon lui a donné en lui proposant denregistrer
ce disque se transforme en ballade quaurait composée
Eric Satie pour être chantée par PJ Harvey.
Sans aucun doute une canadienne d'un nouveau genre qui préfère
se référer à Rickie Lee Jones et à
Alanis Morissette que de s'engouffrer dans le créneau largement
occupé par ses consoeurs québécoises.
En
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