Petit prince de la nuit, David Guetta a ouvert ses horizons depuis
2 ans en passant de l'autre côté de la barrière
en sortant ses propres disques. Ce précédent essai
fut particulièrement concluant puisque plusieurs tubes
firent danser la planète (ou presque) : Just
a little more love
et qui revient en force et en beats
avec Blaster, véritable petit bijou de l'electro funk house
pour un public très large.
L'une des forces de David est qu'il n'a pas fait abstractions
de ses nombreuses influences et suivant les chansons on retrouve
des grooves tout droit sortis des années 80/90, martelés
par de bons tempos dansants. Blaster débute par une sorte
d'electro rock (Money) où un gros riff de guitare électrique
prend la position centrale, tout comme un peu plus loin Get up.
Guetta remet aussi au goût du jour le groupe anglais Simple
Mind en jouant avec un sample de Someone somewhere in summertime
où la voix de JD Davis a des intonations de Dave Gahan
(ex-Depeche Mode) sur The world is mine. La chanson la plus branchée
est AC DC qui se situe dans un esprit transe techno.
David n'oublie pas ses limites et préfère comme
auparavant laisser le micro à Chris Willis qui apporte
un réel plus aux chansons, sa voix est chaleureuse au possible.
Parmi les autres invités on trouve James Perry, Miss Thing
et Stereo MC's.
Loin de s'enfermer dans un disque trop sélect à
destination des noctambules de la capitale, David Guetta a réalisé
12 titres assez différents les uns des autres capables
de passer aussi bien dans les boites branchées parisiennes
que dans les nombreux clubs des villes de vacances. Ce disque
est riche en couleurs et en beats et devrait nous apporter de
quoi danser tout l'été et même tenir jusqu'à
ce que la bise soit venue.
David Guetta en interview.
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