Les Libertines sont parvenus avec leur premier album à
s'imposer comme les nouveaux rockers dans tous les sens du terme,
ils ont caracolé en tête des charts, donné
de nombreux concerts dans toute la Grande Bretagne et dans l'Europe
entière, leurs sulfureuses histoires (tenant plus de la
vie privée que de la musique) ont fait la une des quotidiens,
ceci rappelant un peu les groupes punk de la fin des années
70. D'ailleurs leur ange gardien n'est autre que l'ex guitariste
des Clash : Mick Jones qui connaît bien le business.
En début d'année, les musiciens se sont retrouvés
en studio avec Mick et Bill Price (The Clash, Gun n'Roses) pour
préparer ce second opus tant attendu par le public et la
presse internationale. L'esprit n'a pas changé avec toujours
un penchant pour le rock entre garage et punk original plus quelques
compositions un peu plus calmes tel que What Katie did qui mettent
en avant leur sens mélodique.
D'entrée de jeu des titres comme Can't stand me now et
Last post on the bugle donnent le ton de cet album rock. Celui-ci
a été enregistré en direct afin de conserver
le son live et le courant passe très bien, on pourrait
parfois se croire revenu à la grande époque d'Oasis.
Les guitares sont omniprésentes, cinglantes à souhait,
le rythme nerveux et ces nouvelles compositions sont d'une efficacité
imparable.
Finalement malgré les déboires de ses membres,
les Libertines sont parvenus à marquer une seconde fois
l'histoire du rock anglais de leur empreinte, la saga continue
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