Six longues années se sont écoulées depuis
l'album hommage à Michel Berger (D'un papillon à
une étoile), Véronique a pris le temps de s'occuper
d'elle avant de rentrer en studio (Paris, Los Angeles, Capri,
Nashville) pour enregistrer ces quinze chansons souvent émouvantes
et désabusées qu'elle a écrit en grande partie.
Fini les arrangements de cordes, l'ambiance devient pop internationale
avec des musiciens qui ont joué avec les plus grandes stars
: Lee Sklar à la basse (Phil Collins, Tracy Chapman), Ray
Brinker à la batterie (Ray Charles, Pat Benatar), Tim Pierce
à la guitare (Celine Dion, Shakira,), Grant Geissman à
la guitare (Britney Spears, Robbie Williams) et le petit français
de la bande : Nicolas Neidhardt aux claviers (Zazie, Jenifer,
Jean-Patrick Capdevielle) ainsi qu'à la console de mixage
Justin Niebank (Eric Clapton, Etta James, Bob Seger) qui a réalisé
le son colossal de ce disque.
Les sujets des textes sont souvent les hommes et l'amour traité
avec un certain désarroi, les méandres de la vie
et les échappatoires dont Véronique a abusé,
le tout est joliment mis en musique grâce à une équipe
de production qui a su mettre les moyens et donner une bonne consistance
à ce retour.
Parmi ces nouvelles chansons, Véronique a travaillé
avec son fils Christopher (qu'elle a eu avec Stephen Stills du
groupe Crosby Stills Nash et parfois Young) où elle raconte
à mots feutrés la grande distance géographique
et morale qui les a si longtemps séparées, un des
très grands moments avec Code secret et Juste un peu d'amour.
Si Véronique Sanson a connu quelques bas depuis plusieurs
années, elle reprend son destin en main, retrouve le goût
à la musique et signe un excellent album qui va être
l'un des incontournables de cette fin d'année.
En
savoir plus sur Veronique Sanson.
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