Dans la famille Touré, la musique est un sacerdoce. Les
aînés ont été les précurseurs
de ce qu'on appelle maintenant la world music, les descendants
perpétuent avec bonheur cette tradition. Mais Daby Touré
c'est loin de cette musique africaine dansante qu'il fit son apparition
à la fin des années 70. Son univers se situe du
côté des chansons plus calmes, où la douceur
se déclare avec de belles mélodies portées
par de riches harmonies.
Diam, qui signifie paix, est en effet un album paisible, Daby
Touré s'y révèle polyinstrumentiste, ne requérant
l'aide que de quelques musiciens. Cyrille Dufay notamment, qui
se charge des claviers et coproduit l'enregistrement, les deux
incontournables et inséparables Vincent Segal au violoncelle
et Cyril Atef à la batterie. Stéphane Edouard aux
percussions et à la sitar et Jean-Baptiste Nallet à
la guitare électrique viennent compléter l'ensemble.
Un disque calme qui manque peut être un peu de relief mais
ne manque pas de charme. Un univers assez proche de Lokua Kanza
qui s'écoute au calme.
En
savoir plus sur Daby Touré.
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