Il est comparé aux plus grands, de Daft Punk à
Air en passant par Moby, Royksopp ou Metro Area... Selon la presse
britannique il s'apprête à casser la baraque ! Même
Elton John confesse ne plus écouter que lui... Il s'appelle
Mylo (de son vrai nom Myles MacInnes), il est écossais
et son premier album s'intitule Destroy rock & roll !
Cet album sort sur Breastfed, son propre label monté avec
2 amis. Un ami étudiant en art l'habille habilement avec
un visuel étonnant et accrocheur. Il collabore avec le
tout nouveau label français Sister Phunk.
L'artiste a un parcours brillant : études à Oxford,
puis départ à Los Angeles pour un doctorat de philosophie
à l'UCLA qu'il plaque après un an pour se lancer
dans la composition d'un album financé par un poste de
journaliste à la BBC.
Il a ainsi été biberonné à la pop
des années 80 avant de se nourrir de speed garage ou d'albums
de Serge Gainsbourg à l'université d'Oxford et de
passer au rock californien, sans oublier un séjour à
Paris où il a pu parfaire sa culture house.
Il se souvient de Duran Duran, Cyndi Lauper, Sheena Easton, Men
at Work, Pat Benatar et autres impayables Van Halen ou Wham et
commence à bricoler ses chansons à partir de samples.
«En fait, je cherchais simplement des échantillons
originaux, pas des trucs que tout le monde a déjà
piqué dans des vieux disques de soul, de disco ou de jazz.»
Et depuis son camp retranché de l'île de Skye, le
jeune Ecossais a su faire la synthèse de ses diverses passions.
Résultat : un album efficace aux confins de l'electro-pop,
de la disco, et du downtempo. Une dizaine de tubes parsème
l'exercice : In my arms (inspiré par l'horripilant Bette
Davis eyes de Kim Carnes), Destroy rock & roll ou encore l'imparable
Otto's journey.
Aujourd'hui Drop the pressure passe sur tous les types de radio
(FG, Ouï FM, Skyrock, Fun, France Inter...). Mylo invite
sur les pistes avec Paris 400 (allusion "substantielle"
au Studio 54) et Rikki fait fourmiller les jambes comme du Daft
Punk.
Encensé par des chroniqueurs sans grande expérience
des années 80, Destroy rock'n roll est simplement un bon
album, à la fois comestible, domestique et dansant mais
pas révolutionnaire !
En savoir plus
sur Mylo.
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