Mael avait déjà sorti un premier album, L'extrême
arrogance du poisson rouge, Il réitère avec celui-ci,
pour affirmer sa personnalité singulière. Un an
seulement sépare ces deux albums, mais Mael y dévoile
un peu plus son univers.
Bien loin de la scène chanson française, les musiques
de Mael se veulent popisantes et incluent aisément des
sons électros. Un morceau est d'ailleurs uniquement composé
de sons et de samples. Les arrangements se veulent toujours travaillés,
mais aussi avec des instruments acoustiques. On entend ici et
là du tuba ou du banjo. Il fait même appel à
plusieurs reprises à des voix féminines pour l'accompagner.
Les textes, quant à eux, sont plus légers que sur
le précédent opus. Ils décrivent des cartes
postales de plages abandonnées (les cirques de bord de
mer) ou de paysages (Genève). La solitude et la mer sont
des sujets récurrents. Mael s'engage d'ailleurs dans la
protection pour l'environnement en versant une partie de ses royalties
à WWF.
Ce second album montre une facette de Mael moins torturée
tout en gardant une bonne part d'ironie et de folie dans cette
musique pop.
|