Moby est devenu avec quatre albums l'un des princes de la musique
électro new-yorkaise, pourtant avec Hotel il semble vouloir
tourner, au moins provisoirement cette page.
En effet Moby est revenu à des bases plus traditionnelles,
sans boucle et sample, il a rebranché ses guitares, sorti
le piano du placard et composé des chansons à l'ambiance
souvent assez douce (Temptation) qu'il chante seul ou en compagnie
de sa nouvelle recrue : Laura Dawn. A l'écoute des différentes
pistes on sent que le musicien américain a été
inspiré par la pop rock anglaise des années 80,
un titre comme le premier single Lift me up n'aurait pas dépareillé
dans le répertoire de Depeche Mode.
Si le changement surprend à la première écoute,
on se surprend par la suite à fredonner les refrains de
Spiders ou à rêver sur la douce mélodie de
Dream about me avant de se plonger enfin dans l'électro
rythmé (tant attendu depuis le début) sur Very où
l'on retrouve le côté dansant du compositeur.
Le dernier tiers de ce disque ramène Moby dans le droit
chemin d'une électro plus intimiste comme les fans attendaient
de lui, ils découvriront une splendide ballade aérienne
(Love should) qui mériterait de sortir en single. Pour
les plus rapides d'entre vous cet album est publié aussi
en version collector avec un second CD intitulé Ambient,
plus proche du son Moby.
Ce cinquième album a permis au compositeur new yorkais
d'explorer une nouvelle voie sans totalement nous convaincre,
sans doute que Hotel mérite de s'écouter de nombreuses
fois avant de totalement se dévoiler ?
En savoir plus
sur Moby.
|