De l'année punk 1977 il ne reste aujourd'hui dans les
mémoires que les Clash et les Sex Pistols, groupes définitivement
morts. Mais ceux qui y étaient savent que quelques groupes
de qualité subsistent : The Damned, Siouxie and the Banshees
ou Buzzcocks sortent de temps en temps de leur tanière
pour se rappeler à nos bons souvenirs. Dans la même
catégorie, The Saints pourrait faire office de leader.
Leur album I'm Stranded de 1977 a ébloui tout le monde,
pensant que jamais un groupe aussi violent ne pourrait venir d'Australie,
où il ne se passe jamais rien.
Chris Bailey et sa bande reviennent pour sortir leur 12ème
album. Le groupe a toujours affirmé sa supériorité
par une maîtrise technique de ses instruments, et il ne
démentit pas sa réputation. Et cela débute
fort avec Porno movies. On se croirait vraiment 25 ans en arrière.
Chris Bailey a gardé sa voix et son accent qui le caractérisent.
Quelques incursions folk (Digging a hole) allègent un disque
violent et profondément punk.
Les Green Day, Offspring et autres combos punks californiens
n'ont qu'à bien se tenir. Comme le disait un groupe des
années 80, Punks not dead. The Saints parviennent à
assumer leur âge grandissant en fournissant un disque ancré
dans la tradition, tout en se permettant de dériver vers
une musique plus acoustique par moment, sans perdre un once d'énergie.
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plus sur The Saints.
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