Mais où était passé le groupe de Tom Barman
? La possibilité d'une disparition ? Pas tout à
fait ou du moins, on les a retrouvé.
Avec ce cinquième album (dont la compilation de singles
No more loud music), les belges de dEUS avaient donc la lourde
tâche de succéder à l'exceptionnel chef d'uvre
que représentait The Ideal Crash, la secousse musicale
de l'année 1999.
Départs, incertitudes, projets parallèles (Tom
Barman, pilier originel du groupe, a notamment offert sa créativité
au 7ème art avec un premier film : Anyway the wind blows),
personne n'était en mesure de planifier un avenir pour,
aller on se lâche, un des meilleurs groupes de rock indé
de ces dix dernières années.
Bien évidemment des bruits courent, dEUS par ici, dEUS
par là, dEUS recomposé alors on préfère
ne pas y prêter attention. Ce n'est qu'en 2004 que les bruits
s'amplifient et deviennent audibles avec notamment ce 6 novembre
à La Cigale où Tom Barman annonce la préparation
d'un nouvel album pour 2005.
Nous y sommes, début septembre, galette en main, lecteur
CD trépignant, play. Bad timing, avec fougue, ouvre ce
qui va constituer cette révolution de poche. La pression
monte en puissance, on n'ose pas y croire, ça crache à
la manière d'un Pixies. 7 days, 7 weeks, futur single,
continue d'enfoncer le clou, on retrouve la voix un tantinet graveleuse
et mélodique de Barman sur quatre minutes qui nous replongent
dans le fameux crash idéal.
La suite est tout aussi excitante voire surprenante avec notamment
un sexy et vénéneux What we talk about et un dirty
et fumeux Nightshopping. Après une heure d'écoute,
on tient enfin le dEUS premier cru 21ème siècle,
Pocket revolution, un Ideal Crash enragé, lacéré.
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dEUS.
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