Entièrement composé et enregistré dans une
vieille maison de maître abandonnée de la banlieue
parisienne (une " villa mystique " qui naturellement
a donné son nom à l'album), ce second opus propose
le nouveau volet de la " pulse musique ", chère
à cette formation atypique.
En concentrant à nouveau leurs influences et inspirations
au carrefour de l'electro-jazz, du funk, des musiques du monde
et du rock, Gregsky, Régis Savigny et Jan Schumacher proposent
alors une Villa mystique qui plongera ses nouveaux propriétaires
dans un univers assez curieux. Tantôt énergiques,
souvent joyeuses ou d'une infime douceur, envoûtantes, hypnotiques
Les pièces parcourues par l'auditeur lui assurent
un état des lieux irréprochable, en passant sans
sourciller de la techno à la musique tropicale, empruntant
au passage un couloir jazz tapissé de lumineux chorus.
Sur certains titres les trois complices sont accompagnés
par quelques invités. Le batteur Florent Savigny vient
jouer des baguettes sur deux morceaux (Mister Magic et Sat A Lite
Skye). La chanteuse Myriam Betty, aperçue auprès
de Youssou'n Dour, Salif Keita ou Jean-Luc Ponty chante sur Sous
les étoiles. Quant au poète new yorkais Black Sifichi,
il vient poser ses "slammes " sur le titre assez rock
concluant l'album (Sat a lite skye).
Déroutante au premier abord, cette Villa mystique s'avère
être une luxueuse demeure où il fait bon vivre. Les
fondations de l'édifice rassurent et séduisent immanquablement
et les matériaux sonores utilisés sont de premier
choix !
|