Artiste reconnu sur la scène internationale depuis plusieurs
années, Stephen Simmonds a toujours pris plaisir à
jouer une musique inspirée par la soul américaine
et son plus grand plaisir fut de travailler il y a quelques années
pour Stevie Wonder.
Son troisième album, This must be ground , est une bonne
approche d'une soul moderne d'un format classique où il
alterne titres dansants et ballades plus intimistes où
il s'interroge sur la vie et la sienne en particulier :Where is
my love.
Si vous étiez l'un des privilégiés qui assista
à son concert de présentation en novembre 2005 au
Canal Opus (Paris), vous retrouverez dans ces douze chansons la
sympathie que dégage Stephen en live, sa voix est douce,
son jeu de piano très agréable et l'ensemble a conservé
ce petit côté " oldie " qui donne souvent
naissance à de grands classiques intemporels : You don't
know, Mother Mary (qui n'est pas sans rappeler un certain Jamiroquai).
Cet artiste qui a grandi en Suède avant de traverser l'océan
Atlantique pour rencontrer Raphael Saadiq, Mica Paris et Prince
puis de signer pour la sortie de son premier disque chez Parlophone,
a mis tout son cur à l'écriture et l'enregistrement
de cet opus en réussissant le pari audacieux de sonner
aussi bien que des artistes américains et de peut être
un jour s'ouvrir les portes de la célèbre Motown
où il trouverait sa place entre Remy Shand et une Erikah
Badu qui aime se faire attendre; après l'écoute
de ses douze chansons c'est tout le bien que l'on peut lui souhaiter
tant son talent est immense. A découvrir en urgence.
En savoir
plus sur Stephen Simmonds.
|