Les helvètes ne produisent pas que des fromages et des
montagnes comme les français ne produisent pas que des
baguettes et des bérets, Philipp Fankhauser, bluesman originaire
de Thoune, vient remettre les pendules à l'heure (suisse).
L'artisan n'en est pas à son coup d'essai, ce n'est pas
son premier mais son dixième album, il écrème
les scènes depuis 1989 avec son " Blues For The Lady
", rien qu'en 2005 Philipp affiche au compteur 30 000 spectateurs
et des voyages all over the world où ses prestations sont
unanimement applaudies notamment dans le berceau du blues : Chicago.
Mais c'est bien ici et maintenant avec ce nouvel opus qu'il va
trouver un plus large public encore. Avec l'aide de Dennis Walker
(Robert Cray Band, B.B. King) qui l'avait déjà produit
sur On Broadway, il sort un disque aux multiples influences où
sa Gibson répond intuitivement aux cuivres chaleureux et
au piano déchaîné de son comparse Hendrix
Ackle notamment sur The blues don't like a crowd. Richard Cousins
(basse) et Tosho Yakkatokuo (batterie) prennent eux aussi le goût
du swing de cet artiste à la voix faite pour cette musique.
Enregistré à Los Angeles et dans son pays d'origine
ce disque comprend onze compositions, sept personnelles dont les
très jolis titres It's over now baby enjoué et Too
little too late feutré, deux de Denis Walker ainsi que
deux reprises du bluesman Johnny Copeland : Love song et Blues
ain't nothin'. Ce sera donc dans la quarantaine triomphante que
l'oiseau prendra son envol avec son Blues Band des plus aériens.
En
savoir plus sur Philipp Fankhauser.
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