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Interview
réalisée le 14/10/2003 avec Darius Keeler, Danny Griffiths,
Craig Walker.
Une
bande dessinée belge, une production et un réalisateur
français et un groupe anglais pour la bande son, est ce le
début de l'Europe avec l'Angleterre ?
Oui, peut-être… Mais c'est une question difficile (rires).
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Etes-vous
des fans de la bande dessinée Michel Vaillant et des
monstres automobiles ?
On ne savait pas que cette bande dessinée existait,
elle n'est d'ailleurs pas connue en Grande Bretagne, on a
Astérix, Tintin. La voiture ressemble un peu à
celle de Garfield… Mais non, on ne connaissait pas.
Avez-vous
votre permis de conduire ?
Non.
Moi si, mais je n'ai pas conduit depuis longtemps, j'ai eu
plusieurs accidents.
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Avez-vous
ce genre de voiture ?
Non, une Métro Mini (rires).
Quels
genres de films aimez-vous aller voir au cinéma ? Ce genre
?
Ça dépend, pour celui-là, la photo et la musique
sont géniaux, mais je n'irais pas forcément voir un
film de voitures. En fait, de temps en temps je peux aller voir
des films comme Terminator, ou autre, ça fait du bien, tu
t'assieds et tu regardes. Si tu ne vas qu'au cinéma pour
en retirer quelque chose, ça devient lassant à la
fin. Spiderman était bien.
Moi je suis allé voir un film si horrible que j'en suis ressorti
à la moitié…
Etiez-vous
étonnés que Louis Pascal Couvelaire fasse appel à
vous pour la bande son ?
Oui, on n'avait jamais fait de BOF auparavant. En fait on était
en pleine tournée et on a eu son appel téléphonique,
il voulait qu'on fasse cette bande originale.
En réalité c'est la fille de Louis Pascal qui est
fan d'Archive et qui a fait écouter nos albums à son
père ; il a utilisé quelques titres avec des prises
de vues et voilà, c'est comme ça que c'est arrivé,
grâce à sa fille.
Savez-vous
qu'il a travaillé avec Claudia Schiffer pour la publicité
d'une célèbre marque de voitures françaises
?
Oui, on a vu une de ses publicités. Il nous a dit qu'il en
a fait environ 500 heures…
Aviez-vous
des directives précises sur les scènes que vous deviez
mettre en musique ou avez-vous gardé votre liberté
d'expression ?
Pour commencer on avait quelques lignes directrices : rajouter de
l'intensité, de l'action… C'était assez interactif,
on revenait vers Louis Pascal avec des propositions et au bout de
3/4 fois on avait une meilleure idée de ce qu'il voulait,
ce qu'il aimait ou non. Une fois qu'on savait exactement ce qu'on
devait faire, c'était parti. On ne voulait pas écrire
des chansons de 16 minutes, on avait toute latitude nécessaire,
ce qui nous a parfaitement convenu.
Combien
de temps avez-vous passé sur ce disque, préparation
et enregistrement ?
Suite
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