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(rires) Sur l'album il y a un peu une ambiance un peu irréelle, un peu surréaliste qui plane, les textes baignent parfois dans l'étrange. Comme en plus nous avons choisi une pochette où nous avons des têtes de chiens avec un lumière un peu bizarre, ca donne un album qui baigne dans une impression irréelle et le mot strange nous semblait le plus approprié. Mais nous avons aussi un morceau qui parle de l'homme araignée, c'est un clin d'œil et ca colle justement à l'idée du disque.

On vous sent en conflit moral avec une partie des êtres humains.
(rires) Ce n'est pas vraiment en conflit avec les êtres humains, c'est plus des réflexions sur la condition humaine, surtout maintenant ou il commence à y avoir du clonage, des individus de deuxième catégorie qui vont avoir des rapports très particuliers avec leur géniteur, être une copie d'un autre ce n'est pas très bon pour ton identité.

Pour le moment on ne mesure pas encore tous les problèmes existentiels que ça va poser à ces gens. On est aussi sur le fait qu'en Occident on traite les animaux de compagnie souvent comme des rois alors que dans les 3/4 du monde les gens crèvent de faim. Nous avons voulu parler de quelqu'un qui a du mal à se positionner dans son époque où les repères sont fossés par ces faits, l'individu moyen qui a des problèmes de Q (cul) et de QI se sent un peu largué, c'est ca qui ressort de l'album ainsi qu'un certain détachement de nos deux premiers albums où l'on traitait aussi de ces sujets mais de manière plus noire, assez pessimiste, alors que là il y a un détachement. Bref, c'est strange !

" Les violons de radio " viennent faire un petit tour sur Prière, doit-on prendre ce titre comme une suite de Raisonne ?
Ah non ! Il n'y a pas de suite, on ne fait jamais un morceau pour compléter un autre. S'il y a des violons c'est parce qu'on a considéré qu'ils serviraient le morceau et non parce qu'il y en avait sur le précédent et qu'il fallait en remettre à tout prix. Chaque morceau a sa propre histoire et il n'y a pas d'interconnexion à chercher. Jean Fauque a écouté la musique et il a proposé un texte.

Il a beaucoup discuté avec Fred avant d'écrire le bon texte. Sinon l'essentiel des textes a été par écrit par Fred mais en collaboration avec nous.

Quel est l'histoire de la chanson culinaire Slowfood ?
(Doc) Pour l'histoire, je m'intéresse à la gastronomie depuis quelques années et j'ai eu l'occasion de manger chez Pierre Gagnaire il y a environ 1 an. Il faut préciser que Pierre est l'un des grands cuisiniers français, son restaurant se situe rue Balzac à Paris. J'ai vécu un moment extraordinaire, je voulais le rencontrer car dans ses plats il y a une démarche artistique indéniable, il est créatif, audacieux. Peu de temps après ce repas, nous étions invités une émission de radio et nous l'avons invité pour le connaître, l'idée l'a amusé, il est venu et nous sommes devenus copains.

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