C'est le fil
conducteur mais il est là pour un peu tout le monde. Quand
on est aimé on se trouve des forces de super héros.
Alors après, pour mon grand malheur, elles n'arrêtent
pas de me quitter. (rire)
En
écoutant tes chansons, on a l'impression que la passion n'est
pas durable ?
C'est compliqué l'amour. La vie en général
et les histoires d'amour en particulier. Mais c'est comme ça,
on est tous égaux sur la ligne de départ.
Il
y a même dans la dernière chanson 'Psychologie féminine'
un coté soudard de boite de nuit ?
Voilà donc mon pied de nez d'alcoolo. Cette chanson me fait
bien rire. Bêtement, je ris de mes propres bêtises.
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On
dit souvent qu'un homme recherche en 1 000 femmes la femme
parfaite alors qu'elle cherche en 1 homme parfait les 1 000
hommes, toi cela semble l'inverse ?
Moi je cherche une femme, c'est ça le plan. Je fais
de la musique parce que je cherche une femme que je ne trouve
pas.... mais patience.
En
donnant des concerts dans toute la France, tu risques bien
de trouver celle qui te conviendra ?
Oui mais là il y en a 1 000 ! J'en perds la tête.
C'est comme ça qu'on finit par rentrer tout seul. En
plus je suis désespérément sentimental....
et alcoolique.
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Reprendre
'Papa Tango Charly' immortalisé par Mort Shuman c'était
forcement pour toi ?
Cela vient de Pierre Salvadori pour qui je fais des musiques de
films, en studio on délirait sur cette chanson et un jour
en l'écoutant profondément, en fait c'est une histoire
hyper triste d'un mec qui se flingue dans son avion parce que celle
qu'il aime l'a quitté. J'aime bien faire des reprises, notamment
les thèmes de séries télé. Ca désacralise
la musique, tout n'est pas intellectuel, surtout pas !
Tes
liens très resserrés avec le milieu cinématographique
ont il compté pour cet album ?
Pour être honnête, mes liens avec le cinéma c'est
Pierre. C'est une rencontre dans la vie comme quand tu rencontres
un frangin que tu ne connaissais pas ! Il se trouve qu'on fait des
métiers complémentaires donc en même temps on
peut nourrir, construire des univers qu'on peut mêler. Si
tu veux, le boulot que je fais avec lui est complètement
lié à mon boulot de musicien. La musique que j'ai
dans la tête, elle vient de l'image. J'ai imprimé les
thèmes qui ressortent sur mes disques.
Deux
chansons sont de Sandrine Kiberlain, c'est la suite logique de vos
précédentes collaborations ?
C'est grâce à 'Après vous' dans lequel elle
jouait. Elle est tombée sur la chanson 'Sur le bout de la
langue' qui était dans le film et du coup, comme elle écrit
des textes elle voulait que je lui compose des chansons. Ce que
je me suis empressé de faire parce que j'apprécie
grandement son style qui colle bien avec mes mélodies.
As-tu
eu du mal à sortir ce troisième album ?
Ca aurait pu être pire mais c'est vrai que ça a été
un peu chaud. Je suis resté la bouche ouverte pendant 3 ans
pour retomber sur mes pieds. C'est cool d'avoir une part de moi
qui est breton et donc têtu, ça permet de ne pas désespérer.
Tu
as déjà vogué en groupe ou maintenant en solo,
quelle est la situation la plus agréable ?
Suite
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