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Octobre 2001.

Tu marques ton retour avec le groupe : Les Anges Déchus, qui sont-ils d'où viennent-ils, comment les as-tu rencontrés ?
Le projet initial a été conçu avec Sylvain (ex-Banlieue Rouge) et devait être beaucoup plus minimaliste. Notre idée était d'enregistrer à deux, avec voix et guitare sèche sur fond de boîte à rythme.

Ce projet a été amorcé en 1997 alors que Sylvain était à Montréal et moi en région parisienne. Nous avons travaillé par cassettes audio interposées et textes envoyés par e-mail pour aboutir à une démo très minimaliste.

Je me suis rendu par la suite, à partir de la fin 1999, à Montréal pour m'y fixer pendant près d'un an. L'approche minimaliste a été abandonnée au fil des répétitions qui furent agrémentées de basse, guitares et batterie. Les titres, désormais plus étoffés, correspondent mieux à une éventuelle version scénique.

L'album a donc été conçu dans cette optique : un son "live", vivant et totalement contrôlé par le groupe. Les "Anges Déchus" sont tous Québécois ou Montréalais et je suis le seul "maudit Français" de l'histoire. La plupart d'entre-eux ont fait un passage remarqué dans Banlieue Rouge.

L'album a été mené à son terme grâce à Jeff qui, de batteur, s'est transformé en ingénieur du son et en graphiste puisqu'il a aussi composé la pochette. Notre rencontre date de quelques années auparavant pendant les "aventures" de Molodoï lorsque nous avons tourné avec Banlieue Rouge. Nous nous sommes revus à de nombreuses reprises à MTL (Montréal)... Donc "Anges Déchus" est la concrétisation d'une amitié franco-montréalaise.

Ton nouvel album est marqué par tes nombreux voyages, visiblement tu sembles très touché par l'Asie, pourquoi ?
Je ne pourrais sans doute jamais te donner toutes les raisons qui m'ont poussé vers cette partie du monde car je ne les connais pas moi-même. Quelques vies antérieures, quelques aller-retours, quelques rencontres musicales et quelques histoires de famille font partie des réponses.

Une chose est sûre, l'Asie du sud-est m'a touché plus que les autres parties de cet Extrême-Orient multiple et majestueux. Je suis assurément parti du Japon que j'affectionnais pour son cinéma étrange et ses arts martiaux pour atterrir au Viêt-nam dans un temple dédié à quelques génies locaux ou en Thaïlande entre brigands et filles de bar.

Suite.

 


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