Oui je les
ai suivies. C'est amusant
Non, je ne devrais pas dire ça,
mais cela se traduit par une atmosphère bizarre en France,
du fait de la montée de l'extrême droite en France.Mais
n'était-ce pas une protestation vis-à-vis de Chirac,
qui est allé trop loin, ce qui a donné un résultat
imprévisible
Concernant
le single Slow Burn, que voulais-tu dire par ces paroles ?
C'est de l'impressionnisme, mais je ne peux pas en donner
une signification précise parce que je réduirais
probablement les paroles par rapport à ta propre perception.
C'est pareil pour la vidéo qui est réductrice
pour tellement de chansons. Cadrer une idée, lui donner
un sommet et une base, il n'y a rien de pire. C'est comme
si tu coupais la tête et les jambes de ta mère,
tu présentes le résultat à quelqu'un
en disant, voilà une bonne idée, mais il fallait
que j'en coupe un peu pour que ça rentre dans le moule
Donc je n'aime pas tellement expliquer mes chansons. |
|
Parlons
des gens qui ont travaillé avec toi comme Tony Visconti,
pourquoi voulais-tu travailler à nouveau avec lui ?
Je pense qu'il a une sensibilité très réceptive
et ouverte à ce que j'écris en ce moment. Il y a
certaines choses pour lesquelles d'autres producteurs sont très
bien, ils sont généralement plus agressifs et peut-être
que les paroles ne sont pas toujours les éléments
les plus importants. Mais pour cet album, ce sont bien les paroles
qui sont essentielles. J'étais aussi beaucoup plus traditionaliste
dans mon approche créatrice et musicale. Il n'y a que deux
titres qui sont abstraits : Sunday et Heathen, les autres entrent
tout à fait dans un format traditionnel. Tony fait ressortir
ce qu'il y a de mieux en moi quand je travaille avec ce genre
de matériel ; il m'encourage beaucoup et en plus il est
un très bon arrangeur pour les cordes et un excellent co-producteur.
Il est italien, il sait comment travailler avec les paroles et
la mélodie, il a vraiment le feeling, il est très
bon. J'aime beaucoup travailler avec lui. Cette collaboration
était parfaite.
|
Quand
tu travailles sur un disque comme celui-ci, penses-tu au côté
commercial ? Je veux dire, Hours n'a pas connu un grand succès
même si c'était un très bon album ?
Je pense généralement au succès commercial
d'un album 7 heures après l'avoir fini, mais pas avant
(rires). Dès qu'on a fini de le mixer, je commence
vraiment à réfléchir sur la manière
d'amener les gens à l'écouter. Je ne suis pas
ennuyé si l'album ne se vend pas très bien.
J'ai un public très fidèle depuis tellement
d'années et c'est ce qui te récompense le plus,
c'est pourquoi je suis toujours là, c'est une aventure
extraordinaire. Il y a des fans dans le monde entier qui me
donneront toujours une chance, qui écouteront le disque
et l'achèteront. En fait, mes priorités sont
plus tournées vers le fait que les gens aient une chance
de m'écouter
|
Que vas-tu faire
pour atteindre tes fans ?
Suite
|