Zicline


Jeux

 

 

 

 



C'est vrai ? (rire) Whaou ! J'en suis très fière ! Je n'ai malheureusement pas eu le temps de pousser cette envie jusqu'au bout car nous étions pris par le temps. J'ai essayé de mettre sur mon disque toutes ces petites idées mélodiques, ces recherches foisonnantes. Par exemple la batterie dans le grave et pas dans l'aigu, tout ce qui faisait le son mythique de ces groupes.

Tu reprends aussi une chanson d'Adamo. Est-ce dû à ton passage en France et le fait de jouer dans le métro qui t'a fait connaître ce chanteur ?
J'ignorais qui était Adamo ! J'ai senti que vivant en France les gens de ma maison de disques allaient me demander de fredonner en français. Je ne voulais pas qu'ils arrivent et m'imposent leurs choix. Ils me donnaient en exemple " Je ne veux pas travailler " de Pink Martini pour faire des chansons jazzy-coquines mais ce genre de chansons ne m'allait pas du tout… Je n'avais pas un sou pour aller m'acheter des disques dans les magasins et chercher des chansons. Par contre un jour j'ai acheté un quarante-cinq tours pour deux euros en me disant que j'allais trouver quelques trucs bien là-dedans ! Mais après avoir tout écouté et essentiellement des choses très drôles avec des pochettes que tu ne peux même pas imaginer tellement elles étaient kitch je suis tombée sur une face B de " Vous permettez monsieur ".

Ce que nous aimons aussi dans ton disque c'est que Billionaire soit collé à Dial Me Up pour ensuite partir sur un Warned. Ta track-list a-t-elle était difficile à faire, vu le panel de musique que tu déploies ?
J'aimais cette idée de contraintes avec les chansons phares au début pour attirer l'auditeur comme Mystery Man ou Billionaire. Après ça il me fallait un morceau en français dans les cinq premiers titres. Ensuite j'avais la possibilité de faire mon puzzle comme je l'entendais. J'ai voulu, sans choquer l'oreille, mélanger des morceaux up et des berceuses. J'ai changé encore quelque chose depuis que tu as reçu l'album destiné à la presse en mettant le dernier " Intermission " en ghost-track afin de garder l'intensité dans la deuxième partie du disque.

Es-tu une grande angoissée ?
Non ! … Je suis très concentrée, perfectionniste… Je suis obsédée par la chose que j'accomplis sur le moment. Je ne pense pas à ce qui pourrait arriver dans le futur. Je suis juste très affairée sur le présent.

Pour toi, qu'est-ce qui fait la différence entre le côté feutré du jazz et l'électricité du rock ?
Franchement ! Pour moi quand je chantais les balades de jazz je les vivais aussi " volcaniquement " que les morceaux qui sont sur ce disque. Tu as un grand espoir fulgurant dans le jazz, une tristesse intense qui font que l'un et l'autre ont la même puissance.

Tu permets grâce à The Chase de faire cohabiter des musiciens qui viennent d'univers différents. Est-ce que cela a été difficile de croiser Erik Truffaz et Sébastien Martel par exemple ?
Pas du tout ! Ce sont des musiciens professionnels qui travaillent sur plein de projets. Ils se mettent au diapason du projet auquel ils participent.

Dans le disque on n'entend pas de programmation alors que tu as chanté sur des albums éléctro et que tu aimes cette musique !
Dans The Chase il n'y en a pas. Juste une boucle que je te laisse trouver.

Avais-tu besoin de cette spontanéité organique ?

Suite

 


Retour au Sommaire - Menu
© Copyright 2005 ZICLINE Contactez-Nous