Nous avions
décidé de tout jouer live avec de vrais instruments.
Cela m'aurait enlevé de l'énergie si je n'avais pas
eu cette création qui découle des prises directes.
Je m'étais habituée à ça en faisant
du jazz : travailler sur le moment présent. Si j'avais dû
enregistrer une guitare sur une piste, puis la batterie et la basse
ensuite, je pense que j'aurais été malheureuse.
Ta
voix rappelle les chansons de Noël et les cigarettes de Betty
Boop !
(rire)
Dois-tu
ton amour du chant aux cours payés par ta maman dès
tes deux ans ?
Cela m'a appris la joie physique de chanter ! Cela m'a appris
à bien respirer, à connaître ma voix et
ça c'est déjà énorme ! Après
je me suis fixée des buts par rapport à ma voix
que j'ai travaillée en copiant des genres, en poussant
les notes
Ma voix est plus puissante que celle que tu
entends sur l'album. Je voulais chanter sans y mettre des
vocalises en la laissant la plus naturelle possible. En jouant
beaucoup dans les clubs je me suis rendue compte qu'il fallait
que je mette plus de sable et de douceur
Comment
appréhendes-tu tes prochains concerts ?
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J'ai hâte
! La scène me manque. C'est bizarre car avant j'organisais
tout ça moi-même alors que maintenant avant de pouvoir
jouer il faut régler plein de choses. Cela devient très
compliqué même si je l'accepte. C'est frustrant ! Je
souhaite retrouver un public et ma liberté sur scène.
As-tu
toujours l'intention de créer tes robes pour monter sur scène
?
Oui ! Je vais les adapter à mon nouveau répertoire
!
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