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Au contraire ! Je suis contre la fatalité, en tous cas cette idée… je pense que certaines personnes ont le luxe de pouvoir compter sur eux et rien que sur eux pour changer leur destin. Parce qu'ils vivent dans une certaine aisance matérielle et sociale et donc équipés pour un meilleur lendemain. Mais ceux qui n'ont pas ce luxe là, ils doivent s'accrocher à l'idée que le destin leur réserve quelque chose de bien quoi qu'il arrive. C'est peut être une fatalité optimiste pour compenser ce manque qui traîne dans certains pays du monde. Que l'on ne se dise plus à la naissance que certaines choses sont possibles et d'autres non ! On peut s'accrocher à l'idée de faire renverser les barrières.

Quel est le plus beau compliment que l'on vous ait fait suite à la sortie de vos albums ?
C'est un monsieur qui était atteint du cancer et qui m'a dit qu'il se foutait pas mal de ma musique mais qu'il s'était accroché à mes paroles pour continuer à vivre. Même si je compose et que ma musique est aussi importante que mes textes, savoir que je fais plus que du divertissement me remplit de joie.

Pouvez-vous nous parler de votre rôle d'ambassadeur de l'Unicef ?
Je suis ambassadeur de bonne volonté sur une campagne qui s'occupe des enfants atteints du SIDA en se concentrant beaucoup sur l'Afrique australe. J'ai commencé cet été. Aller sur place, rencontrer les gens, les enfants malades et ceux qui s'en occupent. C'est surtout un rôle de témoignage pour faire changer les choses.

Votre disque tient la palme des remerciements ! Il y en a une pleine page. Vous ne vouliez oublier personne ?
Il y a des gens qui méritent d'être remerciés donc j'essaye de le faire. Je pense que pour le prochain je me contenterais de dire " merci à tous " (rire) !

Enfin ! Vous remerciez Bernadette Chirac, certainement pour son rôle actif dans l'opération des pièces jaunes. Vous parlez d'une consécration d'être allé à l'Élysée mais quand on voit le traitement du gouvernement de son mari pour " les marchands de rêve " en France n'est-ce pas trop de complaisance ?

J'ai parlé de l'Élysée, pas d'un président ou d'un régime en particulier ! L'Elysée est à la France ce que la Maison Blanche est aux Etats-Unis. C'est le symbole, pas seulement d'un pouvoir mais d'un peuple. Je voulais juste dire que j'avais touché à ce qu'il y a de plus physique de l'autorité en France dans le même contexte que mes autres petits succès. C'était quelque chose de naïf et infantile.

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