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Vous trouvez
? Peut être. Cela aurait été dommage de
faire un disque sans apporter quelques nouveautés dans
l'habillage. On a fait cet album avec notre propre goût
et instinct, et surtout avec notre propre argent. Nous n'avions
pas de maison de disques derrière nous.
Ce
qui est étonnant c'est que votre tout premier clip
reprend ce visuel désertique que vous utilisez sur
ce nouvel album, était-ce un moyen de boucler la boucle
?
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On avait une
séance de photos pour cet album et nous n'aimions pas le
résultat, ces photos dans le désert ce n'était
pas pour faire un clin d'il au passé mais surtout parce
qu'Anna et Clive Wright notre guitariste, vivent dans ce désert.
Ils sont des habitants de Joshua Tree depuis une dizaine d'années.
Si cette photo rafraîchit un peu la mémoire de notre
public nous sommes très contents.
Votre
album s'intitule : I don't want to save the world, avez-vous pensé
un moment que la musique pourrait justement servir à sauver
le monde ?
On ne fait pas un album pour sauver quoi que ce soit, sauf peut
être pour supprimer quelques soucis de la vie quotidienne.
La musique est trop personnelle et n'est pas là pour endiguer
la crise actuelle. Disons que nous avons peut être sauvé
quelques personnes mais le monde pas encore (rire).
Mais
pourquoi alors ce titre désabusé ?
C'est plutôt une réponse aux américains qui
veulent sauver le monde, ou tout du moins à ceux qui pensent
en être capable. En tant qu'américain je ne veux pas
de ce boulot (rire) ou de cette étiquette. La plupart des
américains pense comme moi, nous avons envie de dénoncer
notre président et sa politique.
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Pourquoi
avoir voulu adapter Michel Polnareff ?
J'avais fait pas mal d'adaptation quand je vivais en France,
ça me motive, j'aime cet exercice. Le titre de sa chanson
je la trouvais très poétique : Sur quelle étoile
suis je né, j'ai donc décidé de l'adopter.
Votre
paternité a-t-elle changé votre rapport à
la musique ?
A la musique non, à la vie entièrement, oui,
comme tous les parents. On a une nouvelle raison de se lever
le matin et surtout de ne plus uniquement se regarder soi-même.
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