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Aux Etats-Unis bien sûr parce que je suis dans le courant des sons actuels là-bas alors qu'en France, jusqu'à cet album, je suis resté très populaire et très commercial. Très grand public alors que là-bas je pense être à l'opposé de cette image. Je me rappelle être venu en France avec des maquettes pour m'entendre dire que jamais on ne passerait ça en radio car la voix est trop rentrée dedans et la batterie trop forte.

Plus de textes en anglais sauf sur une chanson de l'album ?
Oui mais je vais sortir, en dehors de la France cet album en anglais. Je pense d'ailleurs le jouer sous un nom de groupe.

Choisir Paul Reeve (Muse) comme producteur, c'est un choix ambitieux mais aussi courageux ?
Dans les 100 % de gens qui écoutent la musique, il y a sûrement 60 % axés sur la Star Academy mais rassure moi j'espère que les 40% restant connaissent Muse ou qui connaissent ce qui se fait ailleurs.

Tu as enregistré l'album d'une manière proche de celle utilisée dans les années 60/70 ?

Dans la manière de l'enregistrer j'ai essayé de faire un truc super roots. J'avais envie de retrouver l'énergie de base en sortant du carcan franco-français. Je me suis rendu aux Etats-Unis pour trouver des musiciens.

Tu as choisi des musiciens anglo-saxons de renoms mais pas de français, est-ce par manque d'affinités ?
J'étais sur place donc je me suis servi là bas, en plus en ayant grandi, j'ai cette culture encrée en moi. Je viens très rarement en France finalement. Je n'y suis venu que pour ma carrière solo en 1987, avant je ne connaissais que les USA. J'y suis d'ailleurs vite retourné car ce qui se passait ici ne me convenait pas.

L'avantage avec cet exil volontaire c'est qu'il n'y a pas de préjugés autour de ton nom ?

Il y a vraiment un esprit de camaraderie autour de la musique. Là bas plus tu fais des trucs originaux plus tu es respecté. En France si tu fais un truc, tu dois copier ce que tu as fait par le passé, si tu proposes quelque chose de différent il y a aussitôt un clash.

Tu joues de beaucoup d'instruments en studio, vas-tu papillonner de la sorte sur scène ?
Bien sûr ! Mon batteur joue de la guitare, moi de mon côté, je souhaite montrer qu'on peut jouer de la batterie et chanter en même temps. Egoïstement je souhaite m'amuser sur scène. (rire)

Il y a une chanson très émouvante sur l'album qui parle de dépression. Mais finalement, est ce que l'ombre n'est pas plus salutaire que la lumière ?
Aux yeux des gens oui mais pour toi au bout d'un moment ça fait du bien de voir la lumière. Ma création passe par mon côté féminin et justement dans mon obscurité.

Sur 18 ans de carrière, quel a été ton plus grand bonheur ?

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