Je m'en fous.
Tu sais cela me passe au dessus de la tête. Vraiment si cela
leur fait plaisir de dire que je suis jeune et jolie
Je sais
pas
.
(rire) En fait, je vois pas pourquoi si tu es jolie tu ne pourrais
pas en même temps être productrice, réalisatrice
et bonne chanteuse. Le souci ce serait si c'était juste "
elle est belle ". Si on s'arrête à ça on
dira que j'ai une voix de petite fille, de Lolita. En général
ça commence de cette manière et ça finit par
ce que j'ai fait et ce que j'essaye de créer. Ce qui est
quand même plus intéressant que de savoir si je suis
jolie ou pas. Mais à priori cela ne m'énerve pas plus
que ça de voir ce genre de termes pour moi.
Ton
père a un studio d'enregistrement dans le sud, qu'est ce
que tu en a retiré ?
Ce que j'ai appris c'est au niveau de l'approche de la musique.
Au niveau de la patience. Je connais ce qu'est un studio depuis
que je suis toute petite, je n'ai donc pas eu de surprise, je sais
comment ça marche. C'est un monde où j'ai plus de
facilité à évoluer vu que je connais le contexte
depuis ma plus tendre enfance.
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Qu'est
ce que ce logiciel de morphing vocal qui transforme la voix
en violon ?
C'est un logiciel qui est développé à
l'IRCAM et qui était juste utilisé dans la musique
contemporaine
.
Ton
passage à l'IRCAM semble avoir changé ta manière
de " faire de la musique " ?
Quand je suis montée à Paris il y a cinq ans
j'ai traîné dans cet endroit et j'y ai appris
beaucoup de choses, en particulier l'envie de m'occuper de
la production et du son en général.
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Pourquoi
toute les ponctuations sur la pochette ton album ont-elles leur
point en bas ?
C'est parce que ce sont les coccinelles qui ont perdues leurs poids.
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