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Apparemment on est super bien coté avec ce single.

Vous bricolez énormément sur les sons ?
On utilise plein de machines. Quand on enregistre on essaie de faire des prises lives en jouant sur une certaine dynamique de tempo. Dans toute la période du mixe on créé une espèce de laboratoire dans lequel il y a des dizaines et des dizaines de choses. On envoie un signal à l'intérieur du laboratoire pour que les personnes qui y travaillent puissent écouter et modifier les paramètres. Ces personnes ont donc une idée du son leur permettant de rajouter des pistes, et trouver des idées. Il y a ensuite des conférences entre la salle de contrôle et le labo. Certains souhaitent un break, demandent à ce qu'on arrête toutes les guitares pour y mettre quelque chose d'autres, etc.

Vous fonctionnez plutôt dans un consensus, dans un choix dictatorial où seul le maître à penser a le droit de trancher ?

C'est dictatorialement consensuel ! (rire)

Il y a même un Sherman, vous n'utilisez tout de même pas un tank ?
Ce fameux Sherman ! C'est dément, une sorte de module de son qui les tord dans tous les sens. Sherman est donc une machine qui prend un son et le convertit en un autre.

Vous avez piqué ça à Bjork ?

Vous avez lu ça dans la pochette, je suis au regret de vous dire qu'il y a pas mal de choses sur la pochette qui sont vraies ! D'ailleurs l'Islande j'en reviens (rire).

A l'écoute, on se dit que vous avez été très influencés par le classique ?
Il y a 3 types de morceaux sur l'album. Soit des morceaux piano, voix et chœurs, des trucs plus rock électro punk et enfin des chansons plus symphoniques. De toute façon nous sommes très liés à la composition au piano qui elle est assez classique.

Dans quel genre prenez-vous le plus de plaisir ?
Je dirais que chaque morceau nous apporte des émotions. Il y a des chansons qui sont liées au contraste doux-fort, et d'autres liées à l'hystérie pur. En commençant par Blow on essaie d'ouvrir des fenêtres " péchues " pour que l'auditeur puisse sortir sa tête à l'air libre. Sur scène ce qui est génial c'est qu'on commence généralement par des trucs doux pour aller vers l'énergie.

Comment avez vous fait pour la production ?
On s'est auto-produit du fait d'avoir eu de très mauvaises expériences avec des majors. On avait envie d'avancer selon nos règles de production. Nous n'avions pas la prétention de vouloir prendre tel ou tel producteur pour faire notre musique. Nous avions peur qu'il n'y ait pas de liens entre nous, la maison de disques, le producteur de l'album et le consommateur. A partir de là on a produit l'album nous mêmes avec un super ingénieur du son. C'était super.

Vous êtes tous multi-instrumentistes, comment ça se passe en studio et sur scène ?

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