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Tout le monde peut faire de la musique et doit en faire s'il en a envie, c'est très important pour nous, ça fait 15 ans que je fais de la musique et c'est maintenant que je fais quelque chose de pro. Il faut en faire et écouter les autres surtout.

Est ce que vous avez un clip qui tourne en ce moment ?
Non, pas de clip en prévision on va aller beaucoup en studio, pour répéter la tournée qui débute mi-mars, d’ailleurs si des réalisateurs de clips ont des idées qu'ils nous en fassent part.

Comment vous organisez-vous pour écrire, composer et répéter?
On compose avec Farid tout ce qui est rythmique.

Pour schématiser, Farid va composer le groove et l'énergie du morceau, moi (Denis) je donne l'assise mélodique et Djamal écrit les textes. On écoute les musiques à trois. Une fois qu'on est d'accord sur les émotions qu'on ressent, je peux revenir leur proposer plusieurs idées. Pour la scène, on a Oliveman, bassiste des Patatas Enchiladas qui joue de la contrebasse et Vincent Gornaut qui joue de la batterie à l'aide de Pad. On a essayé de reproduire certains aspects de la production de l'album, on voulait rendre les morceaux beaucoup plus live. On aime l'improvisation, il n’était pas question de jouer avec des boucles.

Aimez vous le rap ?
Oui, on aime beaucoup le rap, Je citerais Cherio rappeur du 93, très drôle et très bon, Akhenaton pour l'écriture, NWA avec Ice Cube et Easy-E mais c'est plus vieux, NTM, incontournable ! et enfin Disiz La Peste dont j'aime bien le côté humoristique des textes.

Est-ce que vous vous tenez au courant de la scène métal en France et aimez vous le groupe Watcha qui est passé à Paris au Festival de Marne ?
Watcha, on adore ! On espère que Watcha va sortir un peu plus.

D’où vient le nom du groupe ?
In Vivo est une locution latine qui est le contraire de in vitro, c'est ce qui se passe à l'intérieur d'un être vivant : et c'est ce qu'on veut faire. Traduire nos émotions avec nos instruments cela constitue aussi un être vivant qui peut évoluer, celà peut être une plate-forme artistique qui peut être l'objet d'expériences diverses.

In Vivo c’est profond !
C’est de l'évasion et de l'esprit !

Comment voyez-vous votre public et avez-vous un message à leur faire passer ?
On ne les voit pas, mais on va les voir bientôt et on leur dira “ Restez curieux ! ”On a envie d'un public le plus large possible, mais on a pas spécialement de message, on a juste envie que les gens soient sur une base de prise de conscience pour retourner à ce qui se passe à l'intérieur de nous, “ in vivo ”.

Que pensez-vous du marketing à outrance de la part des maisons de disques pour trouver un cœur de cible ? Genre avec Pleymo qui s'adresse aux jeune issus du skate ?
C'est un phénomène général, ça dépasse l’exemple de Pleymo, ça marche avec tout : les voyages, le maquillage etc...C'est te faire croire que ceci t’est spécialement destiné alors que c'est du marketing. Il oublient la créativité pour mettre en valeur une sorte de clivage une uniformité de la musique. On essaie soit d'être à poils, soit d'être avec l'uniforme le plus bariolé possible.

Quels sont vos rapports avec les médias ?

Suite.

 


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