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Effectivement, Il y a une part d' électronique dans ma musique. J'ai voulu faire une synthèse sur Un monde sans moi de tout ce qui m'avait bercé. Ce qui va de la body-music et Front 242 dont j'étais fan vers 14/15 ans à d'autres trucs comme Brian Eno. L'objectif reste que ce soit une chanson avec une histoire.

C'est important le fait que vos chansons restent avant toute chose des chroniques ?
Oui ! (catégorique). Je désire et j'ai tout fais dans ce sens, pour déployer des situations avec des personnages, une intrigue. Cela permet de développer une tension, d'élaborer un scénario en trois minutes et demie.

Vous avez aussi des chansons qui sont de vraies histoires longues, sans le couplet-refrain habituel ?
Dans certaines chansons c'est plus un fil continu. Il y en a qui se prêtent au fait que ce soit délié sans couplet ni refrain. Par contre il y a d'autres titres où tu dois absolument t'y conformer. C'est un peu au cas par cas. Je n'essaie pas de me cantonner douze fois dans la même chanson. Varier de l'acoustique à l'électro pour donner des couleurs différentes.

Le second single : J'ai si peur des américains, est-ce une façon de glisser un petit message social ?
Oui mais ce n'est pas moi qui le dit, c'est une reprise en français d'un titre de David Bowie. J'essaie d'éviter tant faire ce peut. Je préfère parler de Sarah où c'est un domaine qui ne concerne que moi, plutôt que d'entrer dans le message à délivrer sur la société. J'ai beaucoup de choses à dire à ce sujet mais je ne pense pas le faire avec une guitare. La scène n'est pas le meilleur des médias. Si vraiment tu te sens investi d'une pensée, il vaut mieux prendre une carte à un partie politique et militer.

Il y a, à la fin de l'album, le titre Je cherche professeur de danse, où tu t'es lâché pour l'orchestration ?
Quand j'ai réalisé l'album je n'avais pas décidé de le mettre en dernier. Je voulais faire une chanson sur les slows car à mon grand regret il ne passe plus de slows dans les boites. A mon époque, je buvais comme un dératé en attendant minuit pour me faire une femme sur les slows, un petit Purple rain de Prince par exemple ! C'était chouette, on se tenait, on se parlait à l'oreille.

La joues-tu sur scène pour compenser ce manque ?

Non ! Techniquement c'est trop difficile. Mes deux musiciens ne sont pas des adeptes du violon ! (rire). Sur scène on a mis l'accent sur le côté rock, destroy et bruit. Le concert est plus homogène que sur le disque qui est plus éclaté. L'album est pop et le live est rock. Il y a deux lectures à mon projet… Je ne voulais pas refaire la même chose, j'aime la différence.

C'est pourquoi vous partez dans des pays comme l'Espagne, la Suisse ou le Canada ?
L'album a précédé nos prestations, ce qui fait que lorsqu'on nous voit en live et que modestement on s'en sort souvent très bien, les gens sont ravis quel que soit le pays.

Ma femme me trompe est un single très porteur, n'annihile-t-il pas tout le travail à côté ?
Non au contraire, il faut des titres dans ce genre pour tirer les 12 autres. Tu as besoin de 3 minutes de singles pour faire prendre la mayonnaise. C'est le morceau qui nous permet d'être là et de jouer tous les autres titres.

Le sujet est-il fédérateur ?

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