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Olivier
: Déjà, on a cet esprit de contradiction,
car c'est pas parce que tu fais du rock que tu dois avoir
une certaine image. Et puis l'astronaute, parce qu'il représente
un peu le surhumain d'aujourd'hui, c'est un peu un surhomme,
c'est lui qui va explorer de nouveaux univers, de nouveaux
cercles. C'est lui qui va le plus loin par rapport à
l'univers, il symbolise un peu la recherche de nouveaux horizons,
tout simplement. On a toujours aimé le côté
décalé par rapport aux pochettes. |
Comment
c'est passée ton intégration Olivier ?
Olivier : Oohh !! Très très mal
Mouss : Il vaut cher !
Titou : Zidane ça va, lui c'est pas la peine
Olivier : Non, sérieusement, super bien !
Titou : Il nous coûte pas un rond en fait !!
Olivier : Ca s'est passé vraiment naturellement,
je suis rentré dans une famille, sans faire " toc-toc
". Humainement, c'est comme si on se connaissait depuis longtemps,
on s'était rencontrés dans plusieurs soirées.
Mouss : Il est en train de te mentir là
!!
Le petit gars il était dans un petit groupe de hardcore
super vénère, radical
Titou : On l'a quand même pris quelques dates avec
nous !
Olivier : Ok, mais on se connaissait pas bien, je vous
parlais pas comme ça
Titou : Ah ben attends
!!!
Mouss : En clair, nous, on faisait de la variét'
et lui du hardcore !! C' était une tête rasée,
qui faisait du skateboard, il te causait à peine ! Sérieusement,
il a vu qu'on aimait bien ce qui était snowboard, skateboard...
(hihihihi) on avait fait nos preuves au niveau musical et il a
vu aussi qu'on écoutait autre chose que du bourrin et du
hardcore, lui aussi. Nous on l'avait vu sur scène en première
partie de Mass Hysteria avec son petit
son jeune groupe de
hardcore, quoique jeune
vous commencez tous à avoir
trente balais tout de même !! Donc voilà, le petit
gars, on l'avait vu sur scène avant nous, et le groupe
dont il faisait partie qui s'appelle Trapped in Life existe toujours,
c'était un des groupes hardcore avec un son assez particulier
et une tendance affirmée par rapport à ce qui se
faisait à l'époque. Et quand on a eu besoin d'un
guitariste, on lui a dit " Ecoute Bibi, est ce que ça
te branches de venir jouer avec des petits gars qui font de la
variét' ? "
Olivier : Et moi j'ai dit " Oui bien sûr ! "
Voilà, ça s'est passé comme ça, ils
m'ont appelé, ça m'a super intéressé
niveau
argent aussi, et puis ça demande d'y sacrifier du temps.
Mais bon, tu vois, on n'est pas multi-millionnaires non plus,
ni millionnaires tout court ! C'est un choix de vie, je t'avoue
c'était mon rêve de vivre de la musique, c'est énorme,
et humainement on découvre plein de choses tous les jours.
Mouss
: Olivier, ce qui l'a déçu, il a remarqué
qu'en faisant des concerts, on n'était pas logés
dans des quatre étoiles ! En fait, il voulait quitter
son groupe de hardcore pour aller jouer avec Bjork
et
il a prit Mass Hysteria en plein vol !
Olivier : Ils m'avaient déjà demandé
avant. J'ai attendu que ce soit des grosses dates pour venir
! Voilà, en clair ça s'est super bien passé,
et c'est surtout la participation au troisième album
qui m'intéressait.
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Titou :
En fait t'en a rien à foutre de notre gueule !
Olivier : C'est par rapport aux vieilles compos. Si j'avais
intégré le groupe juste après la compo de
Contraddiction c'est pas pareil. Tu vies les morceaux, mais un
petit peu moins parce que tu n'as pas le passé, tu n'as
pas participé à la composition.
Titou : On est plutôt du genre décontractés.
Olivier,
quel a été ton rôle au niveau de la composition
?
Suite.
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