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La
question est longue : Ted Horowitz est mon nom, je suis né
en 1960 d'une mère italienne et d'un père juif.
Le nom de Popa Chubby vient d'une jam-session avec le clavier
de P Funk : Woarel.
Le
blues n’est pas une forme musicale très développée
en France. As-tu du mal à t’exporter ?
Le blues s'exporte mal mais je ne joue pas vraiment du blues,
hélas les nouveaux disques de blues manquent d'originalité
et de sincérité. N'achetez pas les nouveaux disques
mais les anciens. Ma musique est différente, j’y mets
ma personnalité, je suis dans une nouvelle forme musicale
avec des ordinateurs.
Quelles
ont été les rencontres qui t’ont fait avancer
professionnellement ?
Si vous avez de la chance vous rencontrerez des gens remarquables.
La première rencontre est celle d'un ami peu connu
qui m'a appris des choses sur le travail en studio et écouter
les gens qui jouent avec toi ainsi que de s’écouter
soi même. Son nom est Jerry Williams, très influent
dans les années 80 avec les Beastie Boys et les Bad
Brains. La rencontre suivante est une légende : Tom
Dowd, qui a produit mon disque en 1984 chez Sony. |
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Il
y a également dans tes albums des influences rap. Quels
sont les groupes que tu respectes en rap américain et connais-tu
un peu le rap français ?
Je connais les rappeurs français : Mc Solar, NTM, 2 Live
Crew, et pour les rappeurs américains : Public Enemy et
le label Death Row. J'aime les Fugees également.
Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus
sur les compilations New York City Blues et comment c'est passé
la sélection des artistes qui les composent ?
Les compils New York City Blues se composent de deux volumes,
Popa Chubby Presents NY City Blues et Popa Chubby Presents NY
City Blues Again. J'ai installé un studio dans ma cave
puis j'ai fait une fête du nouvel an avec mes potes Arthur
Nelson, Big Ed Sullivan... et on a joué, on a enregistré
et on les a réinvité et voilà le disque et
c'était une bonne idée. Quelques années plus
tard on a réalisé un disque plus grand avec plus
de matos et beaucoup plus de copains, des vieilles connaissance
mais aussi des nouvelles : Zunis, Irving Lewis... C'est le volume
2.
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Est-ce
que tu as fait des clips et si oui où peut on les
voir ?
Oui un clip pour le nouvel album the Good, The Bad, and
the Chubby mais également trois autres clips à
NY et à Paris qu'on pourra voir sur le DVD, sortie
en mai, avec en plus d'un concert plein de petits films
à travers le monde : en France, en Suisse, en Hollande,
à Brooklyn avec des prises de vues dans le bus, des
interviews plus tous les vidéos clips.
Popa,
est-ce que tu viens souvent en France ? Que penses-tu de
la France, de Paris et des françaises ?
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Les
françaises ? Je ne les connais pas ! Je suis marié
mais la France est ma seconde patrie et je suis reconnaissant
aux français qui me soutiennent.
Tu
es passé par plein d'influences musicales pour en arriver
au blues, qu'est-ce qui t'as plu dans ce style musical et le considères-tu
comme une étape ou penses-tu rester bluesman à jamais
?
Suite.
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