C'est une blague
bien sûr ! (Rires)
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Pour
vous, en quoi cet album est-il différent du précédent
? Quelle est sa particularité ?
Je ne sais pas ! C'est un peu différent et en même
temps pas tant que ça ! Nous avons les même producteurs,
les même musiciens. Nous l'avons enregistré à
Los Angeles dans un studio différent. Nous avons fait
cet album comme si nous allions sortir notre premier disque.
C'est très difficile de bien juger Rapture of the deep
car il est trop neuf et je suis encore trop proche de lui. Il
me faudrait un ou deux ans pour être capable de fournir
un jugement objectif. Quand je regarde en arrière, je
me rends compte que " Bananas " est vraiment un excellent
album. Je l'adore profondément ! Bananas et Fireball
sont deux disques très importants. Fireball est essentiel
car sans lui nous n'aurions jamais pu faire Machine head. C'est
pareil pour Bananas ! Sans lui, nous n'aurions pas pu faire
Raptude of the deep. |
Rapture
of the deep est un album hybride car il y a énormément
d'influences et beaucoup d'atmosphères différentes.
Par exemple Money talks ne sonne pas du tout comme le titre éponyme.
Pouvez-vous nous dire d'où vient la richesse et l'abondance
de ce nouvel album ?
C'est naturel ! Mes influences musicales quand j'étais gamin
sont différentes de celles de John Lord ou de Don Airey quand
ils étaient gamins. C'est valable aussi pour Roger Glover,
pour Steeve Morse ou pour Ritchie Blackmore et Ian Paice aussi !
Les influences de Ian Paice, se sont les big bands, le swing. Son
héros était Buddy Rich, un batteur de swing. Si tu
fais jouer cent batteurs en même temps, je peux reconnaître
Ian Paice instantanément ! Il est unique ! Il swingue ! Cette
diversité d'influences mêlées ensemble est ce
qui a permis au groupe de tenir si longtemps. Nos racines remontent
à la surface ! Quand nous sommes ensemble dans une même
pièce nous jouons naturellement, nous partons du jazz et
nous arrivons au blues, à la soul, au funk, à la folk,
à la pop... Toutes ces choses font partie de notre énergie.
Le rock est devenu un animal différent de celui avec lequel
j'ai grandi. Pour le rock moderne, tout est dans l'image, l'attitude,
dans la hargne ! Pour moi, le rock est un mélange de texture
et de dynamique. Alors oui, il y a des styles différents.
Rapture of the deep est né comme ça, un jour, dans
le studio. Don jouait au clavier cette mélodie envoûtante
(celle du titre Rapture of the deep, ndlr), qui sonnait super bien.
J'ai appelé ça Turkish delight nous dit-il. Et ce
fut le titre original de la chanson. Et puis nous lui avons demandé
de le jouer encore car nous trouvions çà super bien
et Ian Paice a commencé à jouer de la batterie dessus.
Le sentiment que nous ressentions nous a donnés l'envie d'appeler
ce titre Rapture of the deep. Money talks est complètement
différent ! Tu as de la soul et c'est entièrement
funky. Mais toutes ces choses arrivèrent en même temps
! Du jazz, du blues, de la soul, du rock, de la pop, toutes ces
humeurs réunies. Toutes ces choses font partie de ce que
nous sommes. Mais nous ne pensons pas à ça, ça
vient naturellement. Personne n'a dit " faut écrire
une chanson comme ci " ou " faut écrire une chanson
comme ça ". Nous l'avons juste fait. C'est venu naturellement
! Steve Morse et Don Airey s'entraînent six heures par jour.
Moi je travaille tout le temps ! A partir du moment où je
me lève jusqu'au moment où je vais me coucher, j'écris,
je pense
Quand nous travaillons en studio ou sur scène,
nous réunissons nos esprits. C'est spontané !
Quand
vous regardez en arrière, et que vous repensez à
tout ce chemin parcouru, éprouvez-vous un peu de nostalgie
?
Nous ne pensons jamais à ça ! Quand nous sommes
dans notre " tourbu ", dans notre loge ou au bar
de l'hôtel, nous parlons de football, de politique
Nous nous racontons des blagues, nous parlons de femmes
Nous parlons de ce dont tout le monde parle. Nous parlons
de que ce qui se passe maintenant, d'aujourd'hui. Mais jamais
vraiment d'hier
Par
curiosité, quelle est votre équipe de football
préférée ?
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