Zicline


Jeux

Photos Jean-Baptiste Mondino

 

 



Raphaël sort déjà son troisième album. Beaucoup plus mature, il revient avec une "Caravane" de nomade pour continuer la route mais de façon différente, de manière plus positive. Une sorte d'hymne à la vie, à l'amour et à la rédemption.

Dans ton second album tu disais de " suivre la musique " peux-tu me dire où elle nous conduit avec ton nouvel opus ?
Pas du tout. Je ne peux pas t'en dire plus. C'est encore un gros point d'interrogation. J'avais utilisé cette expression plus dans le sens de marcher au pas.

C'est quelque chose que tu n'aimes pas ?
Pas spécialement (rire). Comme beaucoup de monde.

Tu enchaînes vite les albums ?
Parce que je ne sais pas vraiment quoi faire d'autres. Les vacances c'est pas mon truc donc dès que j'ai fini de tourner, je passe une semaine à appeler mes copains et ensuite je retourne à mes chansons.

Ce Caravane a été commencé quand alors ?
J'ai commencé à le composer en mars 2004 pendant un break de la tournée et je l'ai terminé en janvier de cette année.

Tu étais alors en plein sevrage tabagique ?
Tout à fait. J'y suis toujours d'ailleurs. J'ai arrêté puis j'ai repris pour re-arrêter. C'est la cinquième fois que j'arrête et plus j'arrête et plus c'est facile. Je compense par du sport.

Pour une fois commençons par le visuel, après la lumière de La réalité tu passes à quelque chose de sobre sur Caravane ?
Je ne la voyais pas sombre cette pochette, nous avons eu des problèmes de tirage en imprimerie ce qui donne des disques foncés et d'autres plus clair. L'idée c'était d'avoir une grosse tête en gros plan. Sur le premier disque on ne me voyait pas, sur le deuxième disque on ne me reconnaissait pas et sur celui là le but était de prendre un visuel plus naturel.

L'album est plus positif tout en gardant des moments de révolte ?
Je suis très content de la vie, un peu trop content d'ailleurs (rire). Je ne fais pas une critique de la société de consommation comme on pourrait le croire mais une critique de la société tout court. Je crois qu'il y a quelque chose de profondément injuste dans la société humaine. L'idée qu'il y a des gamins qui tendent la main pour manger et d'autres qui ont mille paires de chaussures dans leur placard montre que nous vivons dans un monde injuste.

Tes disques sont toujours assez courts ?
J'ai grandi avec des vinyles de Bowie ou des Stones qui ne dépassaient pas une trentaine de minutes, je trouve que c'est très logique finalement de faire des albums rapidement et pas trop longs, quitte à l'écouter trois fois de suite.

Dès la première piste il y a une philosophie de tracer la route que n'aurait pas renié la beat-génération ?

Suite

 


Retour au Sommaire - Menu
© Copyright 2005 ZICLINE Contactez-Nous