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Cela vient du fait que ce garçon est un type extraordinaire. S'il était votre ami, vous ne voudriez pas le lâcher (rire).

Revenons un peu sur Elle et donc retouchons à la littérature en parlant d'un auteur dont vous avez en quelque sorte " joué " les mots. C'est Sébastien Japrisot. Pour beaucoup d'entre nous vous resterez éternellement Pin-Pon dans l'Eté Meurtrier. Qu'est-ce qu'il vous reste de ce tournage ?
Ecoutez ! Je me souviens beaucoup du beau temps, d'un travail qui ne me paraissait pas tellement difficile, bien que l'on me rabâchait à tout bout de champs que j'étais formidable. Je vous dis ça sans prétention! C'était curieux ce métier où je ne faisais pas grand chose et en même temps on me disait que j'étais bien alors que je ne peux pas faire des chansons sans être fatigué, stressé. En plus, je prenais Isabelle Adjani dans mes bras ce qui n'était pas désagréable! Il y avait donc des tas de côtés sympas.

Pourquoi, alors que vous teniez la double casquette de chanteur-acteur et que cela marchait, avez-vous décidé de ne plus tourner dans des films ?
J'ai décidé d'arrêter parce que je ne pense pas être un bon acteur. Je pense être un acteur moyen. Evidement, un acteur moyen, si on lui donne une histoire vachement bien et un bon metteur en scène, il va faire un bon film. Mais je reste quand même un acteur moyen. Dans la mesure où j'ai l'autre travail, je me consacre à mon vrai métier de chanteur. Et puis je n'aime pas beaucoup vivre en bande et faire des fêtes. Il y a tout le temps des fêtes! C'est inimaginable comme les acteurs font la fête !

Vous avez joué deux fois avec Isabelle Adjani et vous n'avez jamais eu envie de lui écrire un album, ce qui lui aurait évité de se retrouver avec Obispo ?
Je fais des chansons quand on me le demande et elle ne me l'a jamais demandé. De toute façon je ne crois pas que j'aurais su. Je ne sais pas faire des chansons pour les autres. J'aurais aimé faire des chansons pour Vanessa Paradis ou Johnny Hallyday mais je ne sais pas bien. Exceptionnellement pour Jane Birkin mais il faut des gens extrêmement forts pour faire ça comme Jean-Jacques Goldmann.

Mise à part Laurent Voulzy, en ce qui concerne vos textes personnels, vous n'avez travaillé qu'avec des filles ?
Oh ! Pas beaucoup ! Un tout petit peu ! Les collaborations que j'ai faites, c'est pour Sandrine Kiberlain, Jane Birkin et Françoise Hardy. Trois en tout ! Ce n'est pas énorme. Laurent, c'est comme mon frère, on a tellement parlé ensemble, vécu de choses que c'est un bonheur de travailler pour lui. Je me mets dans sa peau, j'essaie absolument de ne plus être moi. Toutes les chansons de son album que j'ai écrites, c'est lui qui parle. Je suis son porte-parole.

Vous dites que le Rêve du pêcheur est votre chanson préférée. Ce n'est pas un peu con de ne pas vous l'être octroyée ?

 

C'est impossible que je chante des chansons de Laurent. C'est bizarre mais c'est comme ça !

Vous aimez manier l'autodérision et la dérision sur le monde. Est-ce tout simplement parce que vous avez compris très jeune que la plus grande farce de l'existence c'est que nous allons tous finir par mourir ?
Je suis un grand angoissé sur tout mais il ne faut pas le dire (rire) ! Parce qu'il ne faut pas emmerder le public, je préfère être rigolo, simple, ne pas prendre la tête des gens avec la noirceur du monde.

Que pensez-vous de ce qu'est capable de faire subir l'être humain à son prochain ?

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